Décapage, Restauration, Peinture de plaques et bandes
Posté : 17 août 2020, 18:49
J’étrenne cette rubrique en reprenant un post de l'ancien forum :
Comme beaucoup d’entre nous, J’achète régulièrement des lots de pièces plus ou moins anciennes dans les vides greniers et par Internet (l’un des derniers lots faisait environ 400 Kg).
Première chose, je trie ce que je veux garder en l’état (pièces, boites, voire modèles déjà montés) et je le met de coté. Une partie rejoindra mon stock, une autre partie sera revendue.Je met aussi de coté ce qui n’est pas utilisable en l’état ou des pièces que j’ai en surnombre. Une partie de ces pièces sera transformée, avant restauration éventuelle. Je dois malheureusement jeter ce qui est en trop mauvais état ou non restaurable (cas de certaines pièces peintes quasi impossibles à décaper).
Une fois ce tri fait, Il y a généralement un gros tas de pièces à repeindre. Pour ces pièces, un nouveau tri :
Tout d’abord, je les plonge dans un bain de soude (1 volume de soude liquide / Lessive de soude pour 5 à 10 volumes d’eau). Les pièces peuvent rester très longtemps dans cette solution, car la soude (PH > 7) n’attaque pas les pièces en métaux ferreux. La peinture, sauf certaines peintures récentes, va se diluer plus ou moins vite en fonction de sa qualité.
Une fois que l’ensemble a bien mariné, je brosse les pièces avec une brosse à dents, pour enlever toute la peinture (Pour certaines pièces récalcitrantes, j’utilise de la paille de fer). La soude étant corrosive, j’utilise bien sur des gants en caoutchouc).Au fur et à mesure, je plonge les pièces dans un bac d’eau. La soude encore présente sur les pièces se dilue dans l’eau, rendant cette eau légèrement basique. Donc, là aussi, pas besoin de se presser, les pièces peuvent y rester plusieurs jours sans problème.
Ensuite, je rince plusieurs fois à l’eau claire jusqu’à ce que l’eau reste propre.
A partir de là, il faut faire vite.je sèche grossièrement les pièces (recyclage de vieux draps absorbants et de serviettes éponge ...).
puis, tout de suite après, je les plonge dans un bain de white-spirit que je remue pour être sur de bien imprégner les pièces. Ce bain évite que les pièces ne rouillent après décapage.J’égoutte ensuite les pièces et je les laisse sécher à l’air libre, dans un endroit bien aéré et non humide.
On peut maintenant reprendre un rythme plus tranquille.
Cintrer / Redresser :
De nombreuses pièces sont déformées. Dans beaucoup de cas, pour des pièces sans pliage net, un passage en cintreuse permet de les redresser (2 passes : 1 passe de cintrage, une passe pour les redresser).
J’utilise 2 cintreuses à 3 rouleaux : une en largeur 7 trous pour l’usage courant et une en largeur 11 trous utilisée plus rarement. Il existe aussi des rouleuses, plus sophistiquées, mais aussi plus complexes à réaliser. Les rouleaux sont fabriqués Maison.
Préparer avant peinture :
Je n’utilise pas d’acide pour dérouiller des pièces (généralement je jette les pièces trop abîmées par la rouille).
Avant la peinture, je passe toutes les pièces au papier de verre. Cela permet d’enlever les petites traces de rouille et surtout ça crée des micro rayures qui vont faciliter l’accrochage de la peinture et sa tenue dans le temps.Pour les pièces zinguées, même chose, à condition de n’utiliser que les peintures dorées ou argent/alu. Pour les couleurs, il peut y avoir une réaction chimique entre le zinc et la peinture qui se défraîchit et plisse avec le temps.
Pour les pièces nickelées abîmées, un ponçage électrique costaud est souvent nécessaire.
Une fois les pièces prêtes, je les pose sur des plateaux recouverts d’un linge en coton (taillé dans un ancien drap assez épais – à remplacer au bout de quelques utilisations) qui va absorber les surplus de peinture. Les pièces sont presque jointives, ce qui optimise l’utilisation de la peinture.
Peindre :
Sauf cas particulier (peinture chromée) je n’utilise pas de peinture en bombe. La tenue mécanique est insuffisante à mon goût.
Pour la peinture, j’utilise un aérographe simple effet (type Revell d’entrée de gamme) et de la peinture en pot diluée. Une réserve de pots d’aérographe me permet d’éviter de nettoyer tout à chaque utilisation. La mise en peinture s’effectue en plusieurs phases :
J’utilise de la peinture antirouille en pots, sans apprêt.
Comme beaucoup d’entre nous, J’achète régulièrement des lots de pièces plus ou moins anciennes dans les vides greniers et par Internet (l’un des derniers lots faisait environ 400 Kg).
Première chose, je trie ce que je veux garder en l’état (pièces, boites, voire modèles déjà montés) et je le met de coté. Une partie rejoindra mon stock, une autre partie sera revendue.Je met aussi de coté ce qui n’est pas utilisable en l’état ou des pièces que j’ai en surnombre. Une partie de ces pièces sera transformée, avant restauration éventuelle. Je dois malheureusement jeter ce qui est en trop mauvais état ou non restaurable (cas de certaines pièces peintes quasi impossibles à décaper).
Une fois ce tri fait, Il y a généralement un gros tas de pièces à repeindre. Pour ces pièces, un nouveau tri :
- pièces peintes (doré, rouge, vert, jaune, bleu …) pour décapage
- pièces zinguées
- Pièces nickelées
Tout d’abord, je les plonge dans un bain de soude (1 volume de soude liquide / Lessive de soude pour 5 à 10 volumes d’eau). Les pièces peuvent rester très longtemps dans cette solution, car la soude (PH > 7) n’attaque pas les pièces en métaux ferreux. La peinture, sauf certaines peintures récentes, va se diluer plus ou moins vite en fonction de sa qualité.
Une fois que l’ensemble a bien mariné, je brosse les pièces avec une brosse à dents, pour enlever toute la peinture (Pour certaines pièces récalcitrantes, j’utilise de la paille de fer). La soude étant corrosive, j’utilise bien sur des gants en caoutchouc).Au fur et à mesure, je plonge les pièces dans un bac d’eau. La soude encore présente sur les pièces se dilue dans l’eau, rendant cette eau légèrement basique. Donc, là aussi, pas besoin de se presser, les pièces peuvent y rester plusieurs jours sans problème.
Ensuite, je rince plusieurs fois à l’eau claire jusqu’à ce que l’eau reste propre.
A partir de là, il faut faire vite.je sèche grossièrement les pièces (recyclage de vieux draps absorbants et de serviettes éponge ...).
puis, tout de suite après, je les plonge dans un bain de white-spirit que je remue pour être sur de bien imprégner les pièces. Ce bain évite que les pièces ne rouillent après décapage.J’égoutte ensuite les pièces et je les laisse sécher à l’air libre, dans un endroit bien aéré et non humide.
On peut maintenant reprendre un rythme plus tranquille.
Cintrer / Redresser :
De nombreuses pièces sont déformées. Dans beaucoup de cas, pour des pièces sans pliage net, un passage en cintreuse permet de les redresser (2 passes : 1 passe de cintrage, une passe pour les redresser).
J’utilise 2 cintreuses à 3 rouleaux : une en largeur 7 trous pour l’usage courant et une en largeur 11 trous utilisée plus rarement. Il existe aussi des rouleuses, plus sophistiquées, mais aussi plus complexes à réaliser. Les rouleaux sont fabriqués Maison.
Préparer avant peinture :
Je n’utilise pas d’acide pour dérouiller des pièces (généralement je jette les pièces trop abîmées par la rouille).
Avant la peinture, je passe toutes les pièces au papier de verre. Cela permet d’enlever les petites traces de rouille et surtout ça crée des micro rayures qui vont faciliter l’accrochage de la peinture et sa tenue dans le temps.Pour les pièces zinguées, même chose, à condition de n’utiliser que les peintures dorées ou argent/alu. Pour les couleurs, il peut y avoir une réaction chimique entre le zinc et la peinture qui se défraîchit et plisse avec le temps.
Pour les pièces nickelées abîmées, un ponçage électrique costaud est souvent nécessaire.
Une fois les pièces prêtes, je les pose sur des plateaux recouverts d’un linge en coton (taillé dans un ancien drap assez épais – à remplacer au bout de quelques utilisations) qui va absorber les surplus de peinture. Les pièces sont presque jointives, ce qui optimise l’utilisation de la peinture.
Peindre :
Sauf cas particulier (peinture chromée) je n’utilise pas de peinture en bombe. La tenue mécanique est insuffisante à mon goût.
Pour la peinture, j’utilise un aérographe simple effet (type Revell d’entrée de gamme) et de la peinture en pot diluée. Une réserve de pots d’aérographe me permet d’éviter de nettoyer tout à chaque utilisation. La mise en peinture s’effectue en plusieurs phases :
- Peinture d’une face
- séchage (1 journée pour les peintures dorées et argent/alu, généralement 2 à3 jours pour les couleurs)
- Retournement
- Peinture de la deuxième face
- Séchage
- Pour les cornières, en 3 fois pour un bon résultat
J’utilise de la peinture antirouille en pots, sans apprêt.
- le bleu, le rouge et le vert que l’on peut trouver en GSB donnent de bon résultats (Fabrication à la couleur demandée en mélangeur)
- J’utilise aussi de la Peinture Hammerite martelée pour le noir et un bleu foncé assez proche du bleu quadrillé (couleur utilisée pour les flans et les pistons de la locomotive que je présente dans cet autre post). Une excellente tenue mécanique et un rendu excellent.
- Pour le jaune, j’utilise de la peinture de marque Rustoleum préparée à la demande. Un excellent pouvoir couvrant qui permet de peindre en une seule passe (ce que je n’ai pas réussi à faire avec les peintures achetées en GSB). Cette peinture n’est malheureusement disponible que dans certains magasins professionnels.
- Pour le Doré, même marque de peinture. Elle donne une couleur proche du doré Meccano légèrement vieilli. Elle tient très bien sur des pièces zinguées. Les peintures achetées en GSB se sont toutes avérées décevantes.
- De ce fait, j’ai testé une peinture Argent/alu de la même marque qui donne un effet très intéressant (voir locomotive et grue ferroviaire) permettant de redonner du peps à des pièces zinguées ternies.
Merci.
Meccdur. 
